Marrakech BO ZIN bis repetitas !
Publié le 24 Septembre 2006
Route de l’ Ourika KM 3.5
Marrakech
Cette époque étant vouée au culte de l’argent . Le luxe et le raffinement sont souvent assimilés au montant de l’addition ( notre bonne ville de Marrakech rejoint en cela les autres capitales jetseteuses internationales ) … Je m’entretenais dernièrement avec un Directeur d’un grand palace de Casablanca , lui faisant part de mon étonnement quand aux tarifs pratiqués « si ce n’était pas très cher , ils ne viendraient pas « me répondit il !!! Fermez le ban .
Ce n’est pas de forcer la note , je crois , de dire que là … est le critère du bon goût chez certains …
J’ avais donc déjà promené ma serviette au BO & ZIN peu après son ouverture il y quelques mois , l’expérience m’avait laissé dubitatif … Trop d’artifices noyant le poisson ( pardon je veux parler du pourquoi de notre présence dans un restaurant , le contenu dans l’assiette ! )
Dans la série « on revient toujours sur les lieux du crime … «
Toujours le même accueil par une Réceptionniste cherchant avec application une réservation passée pourtant dans l’après midi par un des convives ! pour finalement nous indiquer qu’il fallait patienter au bar « la table n’étant pas prête ? « à 20h30 … Autre tic agaçant très en vogue – faire attendre - !
« In fine « pour être placé coté jardin , à proximité d’une belle cheminée ronflante dans un cadre agréable planté de lampadaires diffusant une belle lumière … Installé autour d’une table basse en bois brut noir sans nappe ni napperons ? ( toujours mon coté « vieux paysan « qui ressort certainement ) garnie de poufs , une bougie éclairant chichement l’ensemble .
Monsieur CYRIL notre Hôte , large ceinture en argent sur une tenue noire … arpente sa salle en connaisseur d’une clientèle habituée , salue , embrasse la cantonade , salle pleine comme un œuf ce samedi soir . Le deuxième bar donnant sur le jardin pris d’assaut .
Une jeune femme souriante , très professionnelle dans son approche « commande « et ses conseils nous guide , assistée d’un jeune commis complètement dépassé par les événements … à travers une carte qui n’a pas beaucoup changée depuis ma dernière visite ! mélange de cuisine « thaï , marocaine et européenne franco italienne « .
A vouloir trop embrasser, on étreint souvent mal !!!
Finalement notre choix s’arrête sur des classiques de la maison …
Une « Salade du Moment « ( Roquette ) saupoudrée de 4 lamelles de « véritable Parmesan , Ouf !!! « 70 Dh , 4 Briourates croustillantes fourrées de crème de fromage ( type vache qui
rit ) 60 Dh , Satay de poulet ( en fait blanc de poulet beurre de cacahuètes , miel , sauce soja , ail haché , gingembre , curry en poudre , lait de coco ) 2 petites brochettes facturée
« allegretto « 75 dh
Pour suivre Filet de bœuf pesé largement autour de180/200 Gr , évidemment simplement poêlé , 1 cuillère de purée de pomme de terre ( comme à la maison certainement en toute simplicité là encore ) 160 Dh et pour couronner le tout , Plateaux de mini brochettes grillées disposées sur un plateau en bambou et papier sulfurisé ( 2 au poulet , 2 à l’agneau , 2 au bœuf , 2 au saumon ) 320 dh par personne - « Prestissimo « …
Eau minérale à 30 Dh , Domaine de Sahari Réserve 180 Dh
Apéritif courant à 55 dh , J&B et autres Vodkas à 80 Dh …
En prime , musique un peu trop forte , type « Boudha Bar « ou les basses sont poussées .
Le petit plus , le parking n’est plus payant !
Restaurant dans la vogue « FOUDINGE et DRINQUINGE « comme ils disent ! évidemment décoiffant , marrant pour un soir …
Ou il faut être vu ! et ne manger qu’un plat …
Comptez pour un repas complet 4/500 DH par personne …
Pandore
paru dans AUJOURD HUI LE MAROC MARS 2005